Translations for you see in French
Here are paragraphs from public domain books translated:
"No," said the doctor, musingly, "I've no right to say more; it's not my secret, you see, Silver, or, I give you my word, I'd tell it to you. But I'll go as far with you as I dare go, and a step beyond, for I'll have my wig sorted by the captain, or I'm mistaken! And first, I'll give you a bit of hope; Silver, if we both get out alive out of this wolf-trap, Ill do my best to save you, short of perjury." | — Non, fit pensivement le docteur. Je n’ai pas le droit d’en dire plus ; ce n’est pas mon secret, Silver, voyez-vous, sinon je vous donne ma parole que je vous l’expliquerais. Mais avec vous j’irai aussi loin que je le puis, et même un peu au-delà, car ma perruque va en entendre du capitaine, si je ne me trompe. Et premièrement, je veux vous donner un peu d’espoir : Silver, si vous et moi nous sortons vivants de ce piège à loups, je ferai de mon mieux pour vous sauver, faux témoignage à part ! |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"Ay, but you see," returned Ben Gunn, "I didn't mean giving me a gate to keep and a suit of livery clothes, and such; that's not my mark, Jim. What I mean is, would he be likely to come down to the toon of, say one thousand pounds out of money that's as good as a man's own already?" | — Soit, mais vois-tu, reprit Ben Gunn, je ne voudrais pas qu’on me donne une porte à garder, et un habit de livrée, et le reste : ce n’est pas mon genre, Jim. Voici ce que je veux dire : serait-il capable de condescendre à lâcher, mettons un millier de livres, sur l’argent qui est déjà comme sien à présent ? |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
He grunted, or, rather, I might say, he barked. "If that doctor was aboard," he said, "I'd be right enough in a couple of turns; but I don't have no manner of luck, you see, and that's what's the matter with me. As for that swab, he's good and dead, he is," he added, indicating the man with the red cap. "He warn't no seaman, anyhow. And where mought you have come from?" | Il grogna, ou je devrais plutôt dire, il aboya : — Si ce docteur était à bord, je serais remis sur pied en un rien de temps ; mais je n’ai pas de chance, vois-tu, moi, et c’est ce qui me désole. Quant à ce sagouin-là, il est mort et bien mort, ajouta-t-il en désignant l’homme au bonnet rouge. Ce n’était pas un marin, d’ailleurs… Et d’où diantre peux-tu bien sortir ? |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"Jim," says he, "I reckon we're fouled, you and me, and we'll have to sign articles. I'd have had you but for that there lurch; but I don't have no luck, not I; and I reckon I'll have to strike, which comes hard, you see, for a master mariner to a ship's younker like you, Jim." | — Jim, dit-il, je vois que nous sommes mal partis, toi et moi, et que nous devons conclure la paix. Je t’aurais eu, sans ce coup de roulis ; mais moi je n’ai pas de chance, et je vois qu’il me faut mettre les pouces, ce qui est dur, vois-tu, pour un maître marinier, à l’égard d’un blanc-bec comme toi, Jim. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"So much for the Lascar manager. Now for the sinister cripple who lives upon the second floor of the opium den, and who was certainly the last human being whose eyes rested upon Neville St. Clair. His name is Hugh Boone, and his hideous face is one which is familiar to every man who goes much to the city. He is a professional beggar, though, in order to avoid the police regulations, he pretends to a small trade in wax vestas. Some little distance down Threadneedle Street, upon the left-hand side, there is, as you may have remarked, a small angle in the wall. Here it is that this creature takes his daily seat, cross-legged, with his tiny stock of matches on his lap, and, as he is a piteous spectacle, a small rain of charity descends into the greasy leather cap which lies upon the pavement beside him. 1 have watched the fellow more than once, before ever I thought of making his professional acquaintance, and I have been surprised at the harvest which he has reaped in a short time. His appearance, you see, is so remarkable that no one can pass him without observing him. A shock of orange hair, a pale face disfigured by a horrible scar, which, by its contraction, has turned up the outer edge of his upper lip, a bull-dog chin, and a pair of very penetrating dark eyes, which present a singular contrast to the color of his hair, all mark him out from amid the common crowd of mendicants, and so, too, does his wit, for he is ever ready with a reply to any piece of chaff which may be thrown at him by the passers-by. This is the man whom we now learn to have been the lodger at the opium den, and to have been the last man to see the gentleman of whom we are in quest." | Voilà pour le gérant. Quant au boiteux de mauvaise mine qui habite le second étage de l’antre à opium et qui a certainement été le dernier à voir M. Neville Saint-Clair, son nom est Hugues Boone et sa figure hideuse est familière à tous ceux qui fréquentent la Cité. C’est un mendiant de profession quoique, pour échapper aux règlements de police, il feigne de vendre des boîtes d’allumettes de cire. À une petite distance, en descendant la rue Thread-Needle, sur la gauche, vous avez dû remarquer un petit angle dans le mur. C’est là que cet individu se tient chaque jour, les jambes croisées, son petit éventaire sur les genoux. Il offre un spectacle si digne de pitié qu’une pluie de sous tombe dans la casquette graisseuse qu’il pose par terre devant lui. J’ai observé cet individu plus d’une fois avant aujourd’hui où j’ai pu faire connaissance avec lui par nécessité professionnelle, et j’ai toujours été étonné de la récolte qu’il glane en quelques minutes. C’est que, voyez-vous, son aspect est si étrange que personne ne peut passer près de lui sans le remarquer. Une touffe de cheveux roux ; une figure pâle, traversée d’une horrible cicatrice qui, par contraction, a retroussé le bord de sa lèvre supérieure ; un menton de bouledogue et une paire d’yeux noirs très vifs qui contrastent singulièrement avec la couleur de ses cheveux, tout cela le distingue de la foule des mendiants ainsi que son esprit de repartie, car il a toujours réponse aux plaisanteries que les passants ne manquent pas de lui faire. C’est cet homme, locataire de l’antre à opium, qui, le dernier, a vu le personnage que nous cherchons. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"Now, you see, Jim, so be as you are here," says he, "I'll give you a piece of my mind. I've always liked you, I have, for a lad of spirit, and the picter of my own self when I was young and handsome. I always wanted you to jine and take your share, and die a gentleman, and now, my cock, you've got to. Captain Smollett's a fine seaman, as I'll own up to any day, but stiff on discipline. 'Dooty is dooty,' says he, and right he is. Just you keep clear of the cap'n. The doctor himself is gone dead agin you—the 'ungrateful scamp' was what he said; and the short and the long of the whole story is about here: You can't go back to your own lot, for they won't have you; and, without you start a third ship's company all by yourself, which might be lonely, you'll have to jine with Cap'n Silver." | — Maintenant, vois-tu, Jim, puisque aussi bien tu es ici, je vais te dire un peu ma façon de penser. Je t’ai toujours estimé comme un garçon d’esprit et comme mon propre portrait lorsque j’étais jeune et de bonne mine. J’ai toujours désiré que tu t’enrôles avec nous, pour recevoir ta part et mourir en gentilhomme. Et maintenant, mon brave, tu vas y venir. Le capitaine Smollett est un bon marin, je le reconnaîtrai toujours, mais à cheval sur la discipline. « Le devoir avant tout », qu’il dit, et il a raison. Il faut te garer du capitaine. Le docteur lui-même est fâché à mort contre toi. « Un ingrat chenapan », voilà ses paroles ; et le résumé de l’histoire est à peu près celui-ci : tu ne peux plus retourner chez tes gens, car ils ne voudraient plus de toi ; et à moins que tu ne formes à toi tout seul un troisième équipage, ce qui manquerait un peu de société, il va falloir t’enrôler avec le capitaine Silver. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"Because, you see, since I am mutineers' doctor, or prison doctor, as I prefer to call it,"' says Doctor Livesey in his pleasantest way, "I make it a point of honor not to lose a man for King George (God bless him!) and the gallows." | — Parce que, voyez-vous, depuis que je suis docteur de mutins, ou pour mieux dire médecin de prison, continua le docteur Livesey de son ton le plus doux, je me fais un point d’honneur de ne pas perdre un seul homme pour le roi George (que Dieu bénisse !) et pour la potence. |
Treasure Island, by Robert Louis Stevenson | L’Île au trésor, de Robert Louis Stevenson |
"From the moment they are suspected by your Majesty," said Treville, "the Musketeers are guilty; therefore, you see me prepared to surrender my sword--for after having accused my soldiers, there can be no doubt that Monsieur the Cardinal will end by accusing me. It is best to constitute myself at once a prisoner with Athos, who is already arrested, and with d'Artagnan, who most probably will be." | — Du moment où ils sont suspects à Votre Majesté, dit Tréville, les mousquetaires sont coupables ; aussi me voyez-vous, Sire, prêt à vous rendre mon épée, car après avoir accusé mes soldats, M. le cardinal, je n’en doute pas, finira par m’accuser moi-même : ainsi mieux vaut que je me constitue prisonnier avec M. Athos, qui est arrêté déjà, et M. d’Artagnan, qu’on va arrêter sans doute. |
The Three Musketeers, by Alexandre Dumas | Les Trois Mousquetaires, de Alexandre Dumas |
"Ah! yes, I see. But you see, sir, them's not our geese." | — Ah ! j’y suis. Mais voyez-vous, monsieur, ce ne sont pas nos oies. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"My dear Watson, you as a medical man are continually gaining light as to the tendencies of a child by the study of the parents. Don't you see that the converse is equally valid. I have frequently gained my first real insight into the character of parents by studying their children. This child's disposition is abnormally cruel, merely for cruelty's sake, and whether he derives this from his smiling father, as I should suspect, or from his mother, it bodes evil for the poor girl who is in their power." | — Mon cher Watson, vous êtes médecin, et vous avez appris à découvrir les dispositions d’un enfant en étudiant ses parents. Ne voyez-vous pas que la réciproque est vraie ? J’ai souvent eu un premier indice sur le caractère d’un père en étudiant ses enfants. La nature de celui qui nous occupe est cruelle à un point anormal, il torture par pur amour de la cruauté, et soit qu’il tienne ce vice de son père, toujours souriant, ou de sa mère, c’est un triste présage pour la pauvre fille qui est entre leurs mains. |
The Adventures of Sherlock Holmes, by Arthur Conan Doyle | Les Aventures de Sherlock Holmes, de Arthur Conan Doyle |
"Since that time," replied the lawyer, with a certain solemnity of manner, "for nearly a hundred years, the heirs of Charles and Pauline d'Ernemont have kept up the pilgrimage of the 15th of April. During the first few years they made the most thorough excavations. Every inch of the garden was searched, every clod of ground dug up. All this is now over. They take hardly any pains. All they do is, from time to time, for no particular reason, to turn over a stone or explore the well. For the most part, they are content to sit down on the steps of the rotunda, like the poor madman; and, like him, they wait. And that, you see, is the sad part of their destiny. In those hundred years, all these people who have succeeded one another, from father to son, have lost — what shall I say? — the energy of life. They have no courage left, no initiative. They wait. They wait for the 15th of April; and, when the 15th of April comes, they wait for a miracle to take place. Poverty has ended by overtaking every one of them. My predecessors and I have sold first the house, in order to build another which yields a better rent, followed by bits of the garden and further bits. But, as to that corner over there," pointing to the picture, "they would rather die than sell it. On this they are all agreed: Louise d'Ernemont, who is the direct heiress of Pauline, as well as the beggars, the workman, the footman, the circus-rider and so on, who represent the unfortunate Charles." | — Depuis cette époque, reprit le notaire avec une certaine solennité, depuis bientôt cent ans, les héritiers de Charles et de Pauline d’Ernemont continuent le pèlerinage le quinze avril. Les premières années, des fouilles minutieuses furent pratiquées. Pas un pouce du jardin que l’on ne scrutât, pas une motte de terre que l’on ne retournât. Maintenant, c’est fini. À peine si l’on cherche. À peine si, de temps à autre, sans motif, on soulève une pierre ou l’on explore le puits. Non, ils s’assoient sur les marches de la rotonde comme le pauvre fou, et comme lui, ils attendent. Et, voyez-vous, c’est la tristesse de leur destinée. Depuis cent ans, tous ceux qui se sont succédé, les fils après les pères, tous, ils ont perdu, comment dirais-je ?… le ressort de la vie. Ils n’ont plus de courage, plus d’initiative. Ils attendent. Ils attendent le quinze avril, et lorsque le quinze avril est arrivé, ils attendent qu’un miracle se produise. Tous, la misère a fini par les vaincre. Mes prédécesseurs et moi, peu à peu, nous avons vendu, d’abord la maison pour en construire une autre de rapport plus fructueux, ensuite des parcelles du jardin, et d’autres parcelles. Mais, ce coin-là, ils aimeraient mieux mourir que de l’aliéner. Là-dessus tout le monde est d’accord, aussi bien Louise d’Ernemont, l’héritière directe de Pauline, que les mendiants, les ouvriers, le valet de chambre, la danseuse de cirque, etc., qui représentent ce malheureux Charles. |
The Confessions of Arsene Lupin, by Maurice Leblanc | Les Confidences d’Arsène Lupin, de Maurice Leblanc |
Five and Seven said nothing, but looked at Two. Two began in a low voice, “Why the fact is, you see, Miss, this here ought to have been a red rose-tree, and we put a white one in by mistake; and if the Queen was to find it out, we should all have our heads cut off, you know. So you see, Miss, we’re doing our best, afore she comes, to—” | Cinq et Sept ne dirent rien, mais regardèrent Deux. Deux commença à voix basse: “Le fait est, voyez-vous, mademoiselle, qu’il devrait y avoir ici un rosier à fleurs rouges, et nous en avons mis un à fleurs blanches, par erreur. Si la Reine s’en apercevait nous aurions tous la tête tranchée, vous comprenez. Aussi, mademoiselle, vous voyez que nous faisons de notre mieux avant qu’elle vienne pour——” |
Alice’s Adventures in Wonderland, by Lewis Carroll | Aventures d’Alice au Pays des Merveilles, par Lewis Carroll |